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vendredi 22 octobre 2010

L'actualité du jour / Spécial NICE

***Michel Leeb sera en spectacle à Nice le jeudi 28 octobre 2010 à Acropolis. "J'aime beaucoup Nice, pour son passé, son histoire, son dynamisme. pour moi c'est un peu une ville mytique".



***Dossier : l'Olympic Nice Stadium


Wilmotte et Vinci remportent le marché de l'Olympic Nice Stadium. Ils construiront le nouveau stade de Nice. Christian Estrosi en a fait l’annonce lundi 11 octobre avec toutes les précautions d’usage.


Le stade le plus "écolo" du monde, implanté à Saint-Isidore, devrait voir le jour à la mi-2013. Avec une capacité de 35 000 places et un budget de 245 millions d'euros, le stade de Nice qui rappelle le vol d'un oiseau, présentera des lignes curvilignes et dynamiques ainsi qu'une membrane translucide en guise de toit.


C’est un géant du BTP, associé à l’une des figures de l’architecture contemporaine, qui construira le nouveau stade de Nice.
Saint-Isidore sera au centre de la planète foot à l'horizon 2013, avec l'édification d'un Grand Stade.

***Les vélos bleus




***Les chaises bleues




***La grande bleue





SPECIAL NICE


Une histoire qu'on ne connait pas assez...
L'histoire de Nice se caractérise essentiellement par deux éléments. C'est tout d'abord une ville frontière, qui a fréquemment changé de souveraineté. Elle a été ainsi successivement provençale, savoyarde, italienne, et française. C'est ensuite une ville dont l'expansion s'est brutalement accélérée au cours du XXème siècle, essentiellement sous l'effet du développement du tourisme.


Quelques grandes dates :
595 av J.C. : les Phocéens créent Massalia (Marseille) et installent des comptoirs littoraux parmi lesquels celui de Nikaia (Nice).
27 av J.C. : création de villes romaines dont Cemenelum (Cimiez)
1169 : Nice pactise avec Gênes
1294 : Le carnaval est mentionné pour la première fois


1388 : le Comté de Nice se donne à la Savoie
1543 : la flotte turque envahit Nice, mais Catherine Ségurane défend le château


1706 : Louis XIV fait raser le château et ses remparts
1822 : arrivée des Anglais sur la promenade 
1860 : le Comté de Nice et la Savoie sont rattachés à la France
1890 - 1913 : Belle Epoque, avec construction du Negresco, du Régina Excelsior Palace, de la cathédrale orthodoxe Russe.


1964 : Création de la région PACA, de la technologie Sophia Antipolis, débuts du Festival de jazz, Nice entre de plein pied dans la modernité...

Une toponymie antique 
Mais d'où vient le nom de Nice ? Il existe plusieurs hypothèses quant à son origine, peut être étrusco-italique, ou plus probablement grecque, puisque le nom de Nikaia était très répandu et signifiait "la victorieuse". Un joli nom, vous ne trouvez pas ? Un nom qui se transforme par la suite en Nicaea en latin, puis en Nice français, Nizza en italien et surtout Nissa en nissart.

Une ville cosmopolite
Comme toute les grandes villes, Nice est cosmopolite. 9% des habitants sont ainsi de nationalité étrangère. Si historiquement la communauté italienne a été pendant longtemps la plus importante, la communauté tunisienne est aujourd'hui la plus nombreuse : 21% des Niçois sont en effet de cette nationalité. Les Italiens représente 1,4% de la population, les Marocains 1,2% les Algériens 1,1% les Portugais 0,5% et les Espagnols 0,2%.

Des quartiers qu'on aime
Les quartiers de Nice sont plutôt fortement différencés. Globalement, la ville est assez clairement divisée en deux : la rive gauche du Paillon, plus ancienne, est caractérisée par un urbanisme proche de celui de Turin. La rive droite, plus récente et plus "française" présente un style beaucoup plus haussmanien.
La colline du château correspond à l'ancien centre de la commune. Le château a été détruit au XVIIIème siècle par Louis XIV et démilitarisé dans la seconde moitié du XIXème siècle. Depuis c'est essentiellement un lieu de promenade. Le Vieux Nice s'est développé à partir du XIVème siècle . Jusqu'au XIXème siècle la majorité des habitants des lieux de pouvoirs et des activités économiques y sont situés. Le quartier est notamment le siège de la cathédrale Ste Réparate, du Palais communal (aujourd'hui la Bourse du travail, place St François) du palais du gouverneur (aujourd'hui palais de la Préfecture), du Sénat (ancienne cour d'appel) et du cours Saleya, principale place de la ville pendant longtemps.




Il possède également de nombreux édifices religieux. Le Vieux Nice est aujourd'hui le coeur touristique de la ville et héberge de nombreux cafés, et restaurants. Le quartier du Port a longtemps été populaire et ouvrier. Il accueille aujourd'hui des bateaux de plaisance et des paquebots de croisière.
La colline de Cimiez est le quartier le plus bourgeois de la ville. Il abrite de nombreux hôtels construits à la Belle Epoque et qui on été depuis transformés en appartement pour les classes aisées.


L'avenue Jean Médecin est la principale artère commerciale de la ville. La plupart des grandes enseignes y sont situées.


La zone piétone a été créée dans les années 1970. Très touristique, elle accueille de nombreux restaurants et des cafés.


Les quartiers République, St Roch et Magnan sont des quartiers populaires anciens, construits essentiellement durant la seconde moitié du XIXème siècle ou la première moitié du XXème siècle. Les quartiers de Pasteur, l'Ariane et les Moulins sont des quartiers populaires récents, construits dans les années 1960-1970, en périphérie de la ville. La plaine du Var, à l'Ouest de la ville, a longtemps accueilli des maraîchers. Elle abrite aujourd'hui principalement des grandes surfaces, ainsi que des administrations.












Une économie...Californienne
Comme d'autres villes du Sud de la France, Nice a été peu touchée par la révolution industrielle. L'essentiel de son développement économique a été provoqué par le tourisme (hotellerie, restauration, portées par 10 millions de visiteurs annuels dans les Alpes Maritimes, le 2ème aéroport français en terme de traffic et le 1er port de croisière français, le commerce et les activités liées au bâtiment. En partie grâce au magistral palais de congrès Acropolis, le tourisme d'affaire représente à Nice 10% du tourisme annuel. Après la seconde Guerre mondiale, les activités administratives se sont beaucoup développées, et jouent aujourd'hui un rôle important dans l'économie de la ville. Enfin, avec Sophia Antipolis, 1ère technopole d'Europe (27 000 chercheurs dans les Alpes Maritimes) le secteur des hautes technologies attire sur la Côte parmi les plus grosses multinationales.

Une architecture baroque
L'architecture de la ville souligne l'évolution particulère de son histoire. La vieille ville est caractéristique de l'urbanisme d'une ville fortifiée italienne à l'époque moderne. Les rues sont très étroites et tortueuses, les immeubles sont recouverts d'neduits de couleurs chaudes (ocre ou rouge). Les nombreuses églises sont de style baroque, les quartiers construits à la fin de l'époque moderne et au début du XIXème siècle reflètent l'influence de l'urbanisme turinois d'alors : les rues sont plus larges et rectilignes, les immeubles sont colorés.
Les quartiers construits après l'annexion à la France en 1860 sont quant à eux d'un style beaucoup plus austère et haussmannien : les rues sont larges et rectilignes, la pierre apparente remplaces les façades colorées. Ces quartiers sont d'un aspect beaucoup plus "français" que les autres, qui demeurent esthétiquement très "italien". La ville compte par ailleurs de nombreux immeubles construits à la Belle Epoque et dans les années 1930. Enfin, une particularité niçoise est le grand nombre de bâtiments et d'immeubles qualifiés de "palais" : ils sont de toutes les époques et de qualité toute aussi variée.

Une langue magique : LE NISSART !
Le Nissart est un dialecte issu de la langue d'Oc, tout comme le Provençal. C'est une langue profondément marquée par l'histoire tumultueuse de Nice, notamment ses nombreuses invasions. Ainsi les vocabulaires ligure, romain, provençal, piémontais, italien, et français ont été assimilés, l'influence latine restant la plus forte. Ce sont l'isolement politico-stratégique et les frontières naturelles du Comté de Nice qui ont permis de maintenir la forte identité du parler.

Quelques expressions courantes :
Adiéou baraca = c'est foutu
Atchidenté = accident (souvent utilisé pour manifester la surprise)
Balin-Balan = va et viens (souvent utilisé pur jouer à la balançoire avec les pitchouns)
Bisquer (faire) = embêter, enquiquiner
Cagade = bêtise
Cristou (faire monter le) = s'énerver
Ensuqué = endormi, dans la lune
Escagassé = reinté, fatigué, abîmé
Issa (Nissal) = en avant, allez Nice
Paillassou = pantin, idiot 
Qué fas ? = Qu'est-ce que tu fais ?
Ratchou = radin
Tcharafi = objet de petite valeur 
Tchiné = enfant

Des personnages illustres (ou pas) :

Ben : né en 1935 est né à Naples mais vit et travaille à Nice depuis ses 14 ans. Il y est connu pour ses "écritures" blanches sur fond noir. Il est l'un des grands représentants de l'école de Nice et un artiste majeur de l'avant-garde artistique française.



Max Gallo : nommé menbre de l'Académie française le 31 mai 2007, historien, homme politique, mais surtout écrivain à grand succès, il a publié un nombre d'oeuvres imprésionnant, souvent à fort tirage. Il obtient l'agrégation d'histoire et devient en 1960 professeur au lycée Masséna. Il poursuit ses études jusqu'au doctorat d'histoire, et devient maître-assistant à l'université de Nice.


Guiseppe Garibaldi : né à Nice, le 4 juillet 1807, il fut général et homme politique italien. Une grande partie des villes italiennes disposent d'une statue de Garibaldi presque toutes orientées vers Rome, ville qu'il n e réussit jamais à conquérir. La statue présente sur l'île de Caprera est orientée vers Nice, sa ville natale.


Yves Klein : né à Nice le 28 avril 1928, artiste français (peinture et performance). Klein a fait ses études à l'Ecole Nationale de la Marine Marchande et à l'Ecole Nationale des Langues Orientales à Nice de 1944 à 1946. Malgré une carrière artistique assez courte (1954-1962), il est considéré comme l'in des plus importants protagonistes de l'avant-garde artistique d'après-guerre. Il est notamment connu pour son bleu (IKB pour International Klein Blue), qu'il appliqua sur de nombreuses oeuvres.



JMG Le Clézio : né le 13 avril 1940à Nice, c'est un écrivain de langue française. Il connait très vite le succès avec son premier roman publié. Le procès verbal, en 1963. Il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages de fictions (romans, contes, nouvelles) et d'essais. Le prix nobel de littérature lui est décerné en 2008., en tant qu'écrivain de nouveaux départs, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, explorateur d'une humanité au-delà en en-dessous de la civilisation régnante.


Philippe Léotard : acteur, poète et chanteur français, né le 28 août 1940 à Nice. Il s'oriente vers le cinéma grâce à Claude Sautet et François Truffaut. Il obtient le César du meilleur acteur en 1983 pour son rôle dans la Balance. Après Tchao Pantin en 1983, il se fait plus rare au cinéma pour se consacrer à la chanson. Ses deux premiers albums A l'amour comme à la guerre et Philippe Léotard chante Léo Ferré, un an après la mort de Ferré, sont récompensés par le prix Charles Cros. Il reçoit le Grand prix des poètes de la SACEM en 1997.

André Masséna : duc de Rivoli , prince d'Essling, est un militaire français, maréchal d'Empire. Né à Nice le 6 mai 1758. Il passe son enfance à Levens dans ses maisons familiales de la Siga et du Serret. Il reçoit le commandement de l'avant-garde de l'armée d'Italie à Rivoli, son action est décisive et Bonaparte le surnomme "l'enfant chéri de la victoire" notamment grâce aux 170 km parcouru en deux jours.


Henri Matisse : mort le 3 novembre 1954 à Nice. C'est un peintre, dessinateur et sculpteur français. Il fut le chef de file du fauvisme ; Pablo Picasso le considérait comme son grand rival et néanmoins ami. Au salon d'automne de 1905, l'accrochage des oeuvres de Matisse provoque un scandale par leurs couleurs pures et violentes posées en aplat, c'est de là qu'est né le terme de "fauvisme".


Noëlle Perna (Mado La Niçoise) : elle passe son enfance et son adolenscence dans un bar du Vieux Nice, "le bar des oiseaux", tenu par ses parents. Durant toutes ces annéés elle s'imprègne de l'ambiance populaire de ce bar de quartier. Elle crée en 1999 le personnage de Mado La Niçoise qui fera le tour de France.




Dick Rivers : de son vrai nom Hervé Forneri, est un chanteur de variétés français. Né à Nice. Il fut le leader et le premier chanteur vedette (1961-62) des Chats Sauvages avant d'entamer une longue et fructueuse carrière solo. Il est très beau et ses cheveux sont bien coiffés comme une grosse banane.


Catherine Ségurane (en nissart Catarina Segurana) : s'illustra en montant aux créneaux de la tour Sincaire, assomma avec son battoir à linge un porte-étandard turc et lui arracha son drapeau. La tradition locale rapporte qu'en plus de son acte de bravoure alle aurait dévoilé une "partie charnue" de son anatomie, ce geste provocateur mettant en fuite les assiégeants turcs.


Gilles Simon : né le 27 décembre 1984 à Nice, c'est un joueur de tennis professionnel français.


Albert Spaggiari : né le 14 décembre 1932 à Laragne- Montéglin dans les Hautes Alpes, mort le 8 juin 1989 à Belluno en Italie c'était un malfaiteur français. Il est connu pour avoir été le cerveau du "casse du siècle" survenu à la Société Générale de Nice.


Simone Veil : née le 13 juillet 1927 à Nice. Rescapée de la Shoah, Simone Veil devient ministre de la santé en 1974 et à ce titre elle fait adopter la loi dite Loi Veil autorisant en France l'avortement en décembre 1974.
Elle est aussi la première à présider le Parlement Européen. Elle est membre de l'Académie française depuis novembre 2008. Elle a été promue directement à la distinction de Grand Officier de la Légion d'honneur le 1er janvier 2009.


Brice de Nice : il vient de Nice, surfeur, winner, ascendant snowboarder, c'est le roi de la glisse, pas besoin de notice, sur les eaux de surface, c'est le roi de la casse ! Igor d'Hossegor, Jibé du Tibet, Babacar de Dakar, Loïc du Croisic, Arnaud de Lacanau, Nikos de Mikonos ne lui sont jamais arrivé à la cheville. Alros quelle était en train de dévorer le dernier Pitchoun, Alice de Nice est tombé sous le charme de Brice.


Un magnifique arrière- pays et ses villages perchés  
Il faut vraiment être à Nice pour avoir la chance de voir, à deux pas des plages, les paysages et routes escarpés de montagne, les communes avec leurs églises, chapelles et clochers, les maisons en pierre de taille et autres merveilles dont regorge l'arrière-pays niçois. En route pour une petite visite des principaux villages perchés de la Côte d'Azur...

Aspremont : ce village possède quatre magnifiques édifices religieux à ne surtout pas manquer ainsi qu'un panorama de toute beauté.


Castagniers : abbaye cistercienne "perchée" où des soeurs développent au sein de l'abbaye Notre Dame de la Paix un artisanat très prisé de chocolaterie et de confiserie.


Colomars : connu pour ses oliviers et dont la pâte d'olive et la tapenade jouissent du prestigieux label A.O.C. Olive de Nice.


Duranus : à visiter pour son aplomb de 200 mètres.


Eze : certainement le plus bel endroit de la Côte d'Azur. A voir absolument , pas de discussion, le merveilleux jardin descendant les ruines du Château à la mer. Le jardin d'Eze, paradisiaque, à 429 mètres au dessus de la Méditerranée et permettant de situer l'Italie, la Corse et St Tropez, on comprend pourquoi ce lieu a fasciné F. Nietzsche.


Falicon : célèbre pour ses nombreux séjours de la Reine Victoria


La Gaude : petit concentré de Provence et endroit aimé de Pagnol. L'éco musée vivant de Provence pour parfaire ses connaissances de la flore méditerranéenne.


La Roquette sur Var : un point de vue prodigieux ! Droit devant lamer, en vous tournant les pré-Alpes, et à vos pieds en bas d'un roc à la vertigineuse verticalité le fleuve Var. Tout simplement imprenable !


Levens : les grands-prés sont l'endroit rêvé pour les enfants, les promeneurs, et les sportifs à la recherche d'immenses espaces verts et d'air pur.


St Blaise : pour son authentique moulin de type génois du XVIIIème siècle aujourd'hui reconverti en musée ouvert au public.

St Jeannet : depuis le village on emprunte un sentier qui nous fait monter les 804 mètres du baou de St Jeannet en haut duquel le panorama incroyable nous permet d'apercevoir la mer, l'Esterel, l'Italie, les Alpes; et par matin clair : la Corse et la Sardaigne.


Tourette-Levens : son château d'origine médiévale est le dernier du Comté de Nice, il est donc à voir et à revoir tout simplement ainsi que le musée des métiers traditionnels et le musée des papillons et d'histoire naturelle.


Pour plus d'infos sur la façon de se rendre dans l'un des villages, n'hésitez pas à appeler la Cunca au 04.89.98.10.00 ou sur leur site : http://www.agglo-nice.fr/








   



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