Chronics THE WORLD OF MEN

Le blog azuréen consacré à l'actualité de l'être humain et de son univers



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mercredi 6 octobre 2010

L'actualité du jour / Mourir de chocolat

***L'homme et sa banque : Jérôme Kerviel lourdement condamné hier à cinq ans de prison dont trois ferme, il doit aussi rembourser 4,9 milliard d'euros. L'ex-trader fait appel.


***Pour Halloween le 31 octobre prochain la chaine de supermarché britanique Waitrose voit les choses en grand. Elle commercialise pour la première fois des citrouilles "sumos" de 40 kg. Vendues 29 euros, elles sont assez grosses pour permettre de remplir 120 bols de soupe chacune.


***Raphaël en tournée Samedi 13 novembre à 21 h Salle du canton - Monaco. Points de vente habituels renseignements 377 93 10 12 10.



***Grèves et perturbations encore et toujours : mouvement prévu le mardi 12 octobre. A Nice, trams et bus seront au point mort. Trafic sncf perturbé.



MOURIR DE CHOCOLAT

Tout est épique, mystérieux et complexe dans le chocolat : son origine, sa découverte, sa culture, sa transformation, ses emplois.
C'est parce qu'aucune autre plante, venue des contrées lointaines, ne pose autant de questions et ne possède autant de prestige, que j'aime le chocolat, plus peut être que par gourmandise. Lorsque l'on connait tout ce qui se cache derrière le carré sombre que l'on croque avec délice, le plaisir est encore plus grand. Ni le thé, simple bourgeon sèché, ni le café, petite graine grillée, ne sont aussi passionnants, aussi riches. Ils ne permettent guère de variations gastronomiques et mille fantaisies.

Commencée avec la découverte de l'Amérique, la grande aventure du chocolat, né d'un fruit caché au coeur des forêts amazonniennes, allait occuper cinq siècles de recherches techniques et entrainer des conséquences politiques, religieuses, économiques, agricoles, industrielles, mondiales.
Le cacaoyer est un arbre étrange, vivant à l'ombre chaude et humide des sous-bois dont les fruits, curieusement suspendus comme des lampions, possèdent toutes les teintes de la pourpre, du carmin, de l'ambre, de l'or, et du vert. Ils sont insolites un peu inquiétants comme s'ils étaient vénéneux, ces fruits qui renferment une pulpe exquise, délicieusement sucrée et acidulée, que personne ne consomme, la carotte est sacrifiée pour nourrir, jusqu'à leur maturité, les graines qu'elle enrobe.



La transformation de cette graine en chocolat, à travers les complications de multiples machines, est aussi une grande aventure mystérieuse, tant elle s'entoure de secrets et d'opérations presque magiques...



Merveilleuses encore sont les métamorphoses du chocolat, puisqu'il peut se présenter sous les aspects solides, poudreux, liquides, qu'il peut être façonné de multiples façons, se couler comme le bronze et devenir objet, se malaxer en pâte et demeurer mouelleux, se faire liqueur, sirop...
Il aime à se mêler à toutes sortes de parfums, d'épices, et de fruits, il ne craint ni le lait, ni l'alcool, et s'allie au sucre, comme au sel.



A la fois aliment et breuvage, c'est un élément nutritif énergétique précieux, un excitant de l'appétit, un en-cas de toutes heures, mais entre les mains de maîtres chocolatiers, il devient la plus fine et la plus délicieuse de toutes les friandises. Je garde de mes goûters d'enfant le régal des simples tartines de beurre frais soupoudrées de chocolat râpé et, au retour de l'école, du bol crémeux et fumant.

Le chocolat est familier, j'ai dégusté à Bruxelles les plus exquises "pralines". C'est ainsi que l'on nomme les confiseries de chocolat en Belgique- et, dans un restaurant de la région de Lyon, fortement constellé, un certain gâteau digne des dieux Aztèques : le chocolat est précieux.



J'ai consommé avec curiosité d'abord, puis avec bonheur, auprès de Barcelone une sombre langouste au chocolat, aux îles Caraïbes un poulet au cacao et, dans un restaurant parisien, le "mode poblano de Guajolote" aux puissants arômes ; le chocolat est étrange...
A la fois familier, précieux et étrange, voilà pourquoi j'aime le chocolat.


Mais, s'il est si pasionnant, si mystérieux et si divers, c'est parce qu'il reste en lui une part de sacré, qui lui vient de QUETEZALCOATL, le serpent aux plumes vertes le magicien du bonheur paisible qui, aux temps lointains de CEACATL, cultivait le cacaoyer, dans les jardins du paradis...

Tout ce qu'inspire le CHOCOLAT :










 Et aussi...

Et encore... 

 Et toujours...




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