Chronics THE WORLD OF MEN

Le blog azuréen consacré à l'actualité de l'être humain et de son univers



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mardi 5 octobre 2010

L'actualité du jour / L'homme et la voiture

***Le feuilleton d'un magasin Ikéa dans les Alpes maritimes continue, après l'échec de Mougins on reparle d'une possible implantation du géant du meuble suédois sur la Côte d'Azur.
Le dossier niçois reprendrait de l'épaisseur à en croire le ministre-maire Christian Estrosi, qui ne serait pas opposé à la construction d'Ikéa sur le site "Eco-Vallée" dans la plaine du Var. A suivre...


***Numéro un des charts en Grande Bretagne Phil Collins prouve qu'il a toujours sa place dans le métier. Son album "Going Back" ne fait pourtant pas dans la nouveauté. L'ex-chanteur du groupe Genesis reprend à son compte des classiques de la soul des années 1960, parmi lesquels des titres de Stevie Wonder et de The Temptations.


***44 euros c'est le prix TTC d'un vol aller simple Nice Amsterdam et Rotterdam avec la compagnie Transavia.com entre le 1er novembre 2010 et le 31 janvier 2011. Renseignements : http://www.transavia.com/ ou 0892 058 888.



***H&M s'installe sur les Champs-Elysées. Le magasin relooké par l'architecte Jean Nouvel est le 140ème de la marque de vêtements à ouvrir depuis son arrivée en France en 1998.




Profitons du salon de l'automobile pour évoquer le sujet de l'homme et la voiture :Bien des Français achètent une voiture comme un Texan achète une arme. Il s'agit de s'imposer aux autres, de les dominer et de les exclure. Qu'elle soit signe de réussite sociale, d'affirmation de soi ou de volonté de puissance, la voiture est source d'orgueil, et on l'a fait sienne comme le cavalier son cheval. C'est un prolongement de soi, elle nous exalte et nous hausse, nous faisons couple avec elle. Mais le cheval connaît ses limites, et sait s'arrêter, même lorsque son cavalier le cravache, à l'instant où il sent le danger. La voiture, elle, est passive, elle n'avertit pas, et mène l'homme, sans hésitation, là où il veut aller. C'est une esclave obéissant aux plus extrêmes fantaisies de son maître. Ces fantaisies sont souvent suicidaires et parfois criminelles. Sur une route, nous avons tous, un jour ou l'autre, et sans nous en apercevoir, frôlé la mort. C'est affaire de fatalité et de hasard. À quelques secondes près, le destin bascule. Nous sommes offerts en holocauste à la déesse mécanique Et plus encore à la vitesse dont cette déesse tire sa magie. Pierre Emmanuelle, qui aimait conduire, en disait le charme léger et fluide, et sa façon de nous détacher du temps et du monde, de nous projeter ailleurs dans un mouvement de plus en plus accéléré où les apparences se brouillent et se dispersent. Une drogue, donc ! Je ne suis pas sûr que cet enivrement solitaire soit la cause première des hécatombes routières. Ce que nous voulons, ce n'est pas tant aller vite que de dépasser l'autre, être plus rapide, plus vif, plus audacieux que lui. Bref, le laisser derrière nous comme un vaincu, et montrer ainsi notre supériorité. On se tue beaucoup sur les routes par vanité.








La voiture meilleure amie de l'homme




Il n'y a guère qu'en France que, lorsqu'on double un automobiliste, celui-ci, au lieu de ralentir légèrement, accélère, comme si se faire doubler était un déshonneur, un outrage qu'il fallait laver dans le sang, ce qui, d'ailleurs, arrive parfois. On ne retrouve ce réflexe ni en Allemagne ni en Angleterre, bien que les Anglais mettent quelque mauvaise grâce à se laisser doubler. Mais nul automobiliste, en ces pays, n'aurait l'idée d'insulter, comme chez nous, un malheureux confrère qui aurait l'honnêteté de respecter les limitations de vitesse et de ralentir ainsi légitimement la circulation. Appels de phares, coups de klaxon, poings rageurs sont le lot de qui s'en tient scrupuleusement à la vitesse autorisée. L'intimidation fait partie de la panoplie du parfait petit chauffard, c'est un plaisir et c'est un jeu. Il n'est rien de plus exquis au volant que d'impressionner l'autre, sinon de lui faire peur. On en revient à l'enfance. Un brin de politesse modérerait tout cela. Mais il y a bien longtemps que la politesse n'est plus d'usage chez le peuple automobiliste. Naguère, lorsque, en montagne, on se rangeait pour laisser passer une voiture qui montait du côté du ravin, il était d'usage de vous remercier. Aujourd'hui, on vous regarde avec morgue comme si on avait eu barre sur vous. Ainsi va le monde en un temps où on prône en toute chose la compétition.




La vitesse, dit-on, explique tout. Ce n'est, le plus souvent, qu'une circonstance agravante. Elle rend l'imprudence et la maladresse fatales. Un conducteur qui double sans visibilité dans un virage ou en haut d'une côte ne va pas nécessairement vite. C'est d'abord un imprudent et un inconscient. Il croit à son étoile. Il joue avec sa voiture comme à la roulette russe. Et ce sont les autres qui meurent. Il devrait y avoir un délit d'imprudence.


Ce sentiment de sécurité que donnent de plus en plus les voitures modernes n'est pas fait pour arranger les choses. Certes, à vitesse égale, il est moins dangereux de conduire une grosse sportive qu'une paisible citadine. Mais les deux cents chevaux qu'on a sous le capot poussent au crime. Il est peu de conducteurs qui savent leur résister, car il arrive très souvent, et c'est le problème des puissantes cylindrées, que le conducteur ne soit pas à la hauteur de sa voiture. Il se laisse emporter par elle. Elle dépasse ses moyens. Mais qui le lui dira ? Les automobilistes sont des seigneurs qui n'écoutent personne. Leur voiture est leur forteresse. Ils s'y sentent seuls au monde et maîtres de l'univers.

On parle de l'imprudence, mais qui parlera de la maladresse ? Nul ne se sent maladroit, chacun s'imagine doué. Et pourtant, conduire exige une vivacité des réflexes, une habileté de la main, un coup d'oeil, un éveil, une attention que tout le monde n'a pas, surtout quand la fatigue gagne. Il faudrait y suppléer par la juste connaissance de ses limites. Mais c'est justement en conduisant qu'on les oublie. Il y aura toujours de bons et de mauvais conducteurs. Il serait bien que ces derniers, si c'est possible, ne se prennent pas pour les meilleurs. Ce qui est parfois le cas des conducteurs de poids lourds qui ont souvent la fâcheuse tendance à croire que la route leur appartient. Quand on les suit, on s'aperçoit que, presque toujours, ils dépassent, et parfois largement, la vitesse maximale autorisée qui est indiquée à l'arrière de leur camion. Bien qu'ils soient de gros générateurs d'accidents, nul, et surtout pas la police, ne s'en inquiète. Il y a là quelque mystère. L'alcool, les drogues, certains médicaments, la jeunesse, la vieillesse, la maladie, et l'imbécillité pure, avec quoi il faut toujours compter, contribuent à rendre les routes dangereuses, ni plus ni moins que la vie. Nous ne sommes plus au temps où Paul Morand ou André Derain conduisaient leur Bugatti à tombeau ouvert. Elles faisaient, à tout casser, du cent soixante à l'heure, ce que fait aujourd'hui la plus modeste camionnette. Avec les limitations de vitesse, on va quasiment aussi vite en Twingo qu'en Ferrari de Paris à Nice. Un mythe est mort. Il serait temps, pour notre sécurité, de l'enterrer.
Et le sport automobile dans tout çà ?
Mon coup de coeur : l'Ariel Atom

J'en profite pour rendre un hommage au jeune comédien Jocelyn Quivrin qui s'est tué le 15 novembre 2009.

l’acteur agé de 30 ans, circulait seul à bord de son Ariel Atom sur l’autoroute A13 quand il en a perdu le contrôle pour une raison encore inexpliquée, percutant violemment une paroi du tunnel de Saint-Cloud.
La voiture de sport a pris feu et, malgré l’arrivée rapide des pompiers, le comédien n’est pas parvenu à s’extraire de l’habitacle et serait mort brûlé vif. Le tunnel a été fermé à la circulation dans le sens province-Paris jusqu'à 2H30 ce matin selon le centre régional d'information routière d’Ile-de-France. Les circonstances précises de ce terrible accident seront déterminées lors de l’enquête confiée au commissariat local.
A l’affiche du film La Famille Wolberg qui est sortie en cinéma le 2 décembre suivant, Jocelyn Quivrin était le compagnon d’Alice Taglioni et venait d’être père d’un petit garçon.

Les voitures et le 7ème Art :

La Batmobile
 Les voitures de James Bond




 Les Blues Brothers
  Jour de tonnerre

K2000

 La coccinelle
 La Ford Falcon de Mad Max
 Retour vers le futur
 SOS Fantômes
 Le taxi du 5ème élément

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